1. Electrophorèse de zones de protéines en conditions natives en gel imprégné

La migration des protéines en conditions natives au sein d'un gel imprégné de tampon va dépendre de leur densité de charge (le rapport de la charge nette au rayon hydrodynamique) et ce au pH du tampon utilisé. Il y aura éventuellement un effet retard pour les plus grosses protéines si la porosité du gel exerce un effet de tamisage moléculaire (frottements sur les parois de gel).

Deux types de gels sont utilisés, les gels d'agarose et les gels de polyacrylamide. Les gels d'agarose sont de très large porosité et ne propose que très peu de ralentissement par frottement. avec les gels de polyacrylamide, on a des possibilités de tamisage moléculaire.

Ce type d'électrophorèse est par xemeple utilisé en relation avec des révélations enzymatiques, in situ, dans le gel.

Exemple. Analyse des isoformes de la LDH par électrophorèse en gel en conditions natives comme marqueur de dégénérescence des photorécepteurs chez des souris rd/rd

D'après Monica L. Acosta, Erica L Fletcher, Serap Azizoglu, Lisa E Foster, Debora B Farber, Michael Kalloniatis Early markers of retinal degeneration in rd/rd mice ; Molecular Vision 2005; 11:717-28.

 

Le contexte, rapidement. Les souris homozygotes de la mutation rd montrent une dégénérescence héréditaire des photorécepteurs de la rétine. Elles sont utilisées comme modèle de la rétinite pigmentaire humaine. Chez les souris rd/rd les photorécepteurs commencent à dégénérer vers le 8° jour postnatal. Dans l'article proposé, la lactate déshydrogénase est utilisée comme marqueur de l'activité métabolique des photorécepteurs. Évidemment il n'y a pas que ça dans l'article !

Les lactates déshydrogénases (LDH) sont formées de l’association de 4 sous-unités parmi 2 possibilités de sous-unité, H ou M. Les isoformes de la LDH sont ainsi au nombre de 5 : LDH1 = H4, LDH2 = H3M, LDH3 = H2M2, LDH4 = HM3, LHD5 = M4.

LDH isoformes electroph. native

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